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33 millions de Français touchés par une cyberattaque
Etat civil, numéro de sécurité sociale, informations sur la mutuelle : « plus de 33 millions » de Français sont concernés par un vol de données commis via une cyberattaque contre des gestionnaires du tiers payant. Les informations bancaires ou médicales n’en feraient pas partie.
Une nouvelle cyberattaque frappe le secteur de la santé
Le nombre d’usagers du système de santé en France touchés par une cyberattaque ne cesse d’augmenter. Cette attaque a été dirigée contre des prestataires responsables de la gestion du tiers payant pour les complémentaires santé. D’après la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), plus de 33 millions de personnes ont été affectées par ce piratage visant les opérateurs Viamedis et Almerys.
Les données compromises lors de l’attaque
Selon la Cnil, les données compromises lors de cette attaque incluent l’état civil, la date de naissance, le numéro de Sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit par les assurés et leur famille. Toutefois, les informations bancaires, les données médicales et les remboursements de santé ne seraient pas concernés par cette violation de données.
Une enquête en cours pour évaluer les mesures de sécurité
La Cnil appelle à l’action
La Cnil a annoncé qu’elle mènera rapidement des investigations pour vérifier si les mesures de sécurité mises en place par Viamedis et Almerys étaient conformes à leurs obligations. De plus, elle a demandé à toutes les complémentaires santé utilisant les services de ces opérateurs de communiquer individuellement et directement avec l’ensemble de leurs assurés touchés par cette violation de données. La Cnil s’assurera de la rapidité de cette notification.
Les mesures prises par Viamedis
En réponse à cette attaque, Viamedis a déposé une plainte et a déconnecté sa plateforme de gestion dès la découverte de l’intrusion. Selon son directeur général, Christophe Candé, il s’agissait d’une intrusion dans la plateforme plutôt que d’une attaque par rançongiciel. Il a révélé que le compte d’un professionnel de santé avait été compromis. Malgré cette situation, les assurés pourront continuer à bénéficier du tiers payant.
Ce piratage massif de données de santé soulève une fois de plus des questions sur la sécurité des systèmes informatiques dans le secteur de la santé. La Cnil se penchera sur les mesures de sécurité prises par les opérateurs visés afin de prévenir de futures attaques similaires. Les complémentaires santé doivent également jouer leur rôle en informant rapidement et individuellement leurs assurés touchés par cette violation de données.